Tu m’ouvres toujours le cœur
à la bonne page
en principe.
Bâillonnant les étourneaux
l’hiver cependant
ne cloue le bec
du pic vert.
Que des mots
de noires semences
essayant de faire sens
sur la flaque de blanc
de la page
j’observe les étoiles qui poussent
de mes onze ans et demi.
J’ai lu des poèmes
jusqu’à épuisement
puis me suis endormi,
une fois réveillé,
surpris d’être mort !
Eucharistie de Verbe
un souffle unique, une même bouche
rassasiés
au fourneau de l’ineffable.
Musique celtique
pommiers en fleurs
sont tout mon bonheur.
Les voitures qui passent
poussent un soupir de circulation
à mes oreilles